Le château de la Combe est intimement lié à la vie d’Irigny. Il a été construit au début du XVIIIe siècle par Jean Pierre Croppet, seigneur d’Irigny, sur les anciennes terres des archevêques de Lyon.
En 1737, Jean-Baptiste Louis Croppet de Varissan, dernier de sa famille a porter le titre de seigneur d’Irigny, épouse Marie-Anne Hesseler. En 1764, la fille des précédents, Marie Gabrielle, épouse Jacques Catherin Leclerc du Fresne de la Verpillière, qui est le dernier seigneur d’Irigny.
Au XIXe siècle, divers propriétaires se succèdent: les Rivat, puis les Gournaud, et, en 1870, les Bizouard de Montille.
En 1920, le château est acheté par l’industriel Antoine de Goiffon. Cette belle propriété s’est désormais ouvert aux activités artistiques et sert de cadre à différents tournages, dont la série télévisée Louis la Brocante.
Extérieurement le château de la Combe est une grosse construction carrée, caractéristique de l’époque classique et de l’architecture lyonnaise au XVIIIe siècle, telle qu’en témoigne la sobriété des façades.
Il s’élève sur trois niveaux, un rez de chaussée côté jardin au nord, formant cave côté cour au sud, en raison de la pente naturelle du terrain, surmonté d’un étage noble et d’un second étage carré.
La cour se ferme par une aile en retour raccordée aux communs. A l’intérieur, l’originalité de la composition vient de ce que tout l’espace central est occupé par des escaliers, et qu’autour de ce noyau est disposée une série de salles de belles proportions. Il y règne cet air de noblesse propre au grand siècle.
L’inventaire établi lors de la vente aux enchères du mobilier le 1er juin 1794 met en lumière du mobilier et des d’ornements liturgiques, révélant ainsi l’existence d’une chapelle. Malheureusement aucun élément ne permet aujourd’hui de situer précisément cet édifice dans l’enceinte du château.
A l’origine les vignes viennent jusqu’au pied du château et de la cour d’entrée. Les Croppet n’étaient pas, semble-t-il, gens à s’entourer de luxueux jardins et préféraient la sobriété.
Les jardins seront aménagés par Jacques Catherin Leclerc de la Verpillière en 1785, il détourne le chemin passant le long de la façade ouest pour aménager sous les fenêtres des salons, parterres et jeux d’eaux. Plus tard, une terrasse, de plain pied avec l’étage noble, domine parterres et jeux d’eaux qui se développent en parc anglais sur le flanc de la colline et se poursuit en espace boisé.
Irigny possède une forte demande locative comme en atteste la durée d’occupation particulièrement longue des logements par les locataires (10 ans en moyenne) et le taux de vacance des logements inférieur de plus de 3 points à la moyenne nationale. L’offre locative est relativement réduite puisque plus de 60% des logements sont occupés par des propriétaires.
Les prix des loyers sont conformes aux moyennes locales ce qui est l’assurance de trouver rapidement un locataire et de le
conserver sur le long terme.
De plus, on observe sur le secteur, une hausse constante des loyers, très largement supérieurs à la moyenne nationale.
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